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  • Invitée du 20h de TF1, la députée des Deux-Sèvres a affirmé qu' "il fallait savoir écouter, écouter pour agir juste". Une critique à l'encontre de Dominique de Villepin dont elle a qualifié la méthode "d'arrogante". Elle sera l'invitée de LCI.fr pour un "chat" retransmis en vidéo et en direct mercredi 12 avril à 17h.

    Alors qu'elle fait la une de pas moins de quatre hebdomadaires et que le premier chapitre de son livre est sur son site Internet, Ségolène Royal a commenté sur le plateau du 20h de TF1 la crise sociale que traverse le pays. Evoquant "une crise démocratique profonde et une crise morale", elle a estimé que Dominique de Villepin "avait procédé avec beaucoup d'arrogance. Il croit qu'il détient la vérité à lui tout seul, et ça, dans la France moderne, c'est terminé". " La France moderne ", pour la compagne de François Hollande, c'est un pays où " il faut associer les citoyens aux décisions qui les concernent ".  Elle a appelé de ses voeux une réconciliation de la France avec ses entreprises, et a défini sa "préoccupation : remettre un ordre juste dans ce pays".


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  • lundi 10 avril 2006, mis à jour à 10:25
    Le CPE remplacé par un dispositif pour les jeunes en difficulté

    Reuters

    L'article de la loi sur l'égalité des chances qui créait le contrat première embauche (CPE) sera remplacé par un dispositif en faveur des jeunes en difficulté, a décidé le président Jacques Chirac.

    © Reuters
    La solution choisie par le chef de l'Etat pour tenter de dénouer la crise sociale née du lancement en janvier du CPE, un nouveau contrat de travail destiné aux moins de 26 ans, a été annoncée à l'issue d'une réunion d'une heure lundi à l'Elysée.
    Etaient réunis autour de Jacques Chirac, le Premier ministre, Dominique de Villepin, les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat et les principaux responsables de la majorité parlementaire UMP.
    Syndicats et opposition politique ont réclamé avec insistance l'abrogation du CPE avant les vacances parlementaires qui débutent vendredi soir, faute de quoi la mobilisation dans la rue continuera de plus belle.
    Le texte publié par la présidence de la République dit :
    "Sur proposition du Premier ministre et après avoir entendu les présidents des groupes parlementaires et les responsables de la majorité, le président de la République a décidé de remplacer l'article 8 de la loi sur l'égalité des chances par un dispositif en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes en difficulté".

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  • PARIS (AP) -- Dominique de Villepin a regretté lundi que son contrat première embauche (CPE), remplacé par des mesures pour l'insertion profesionnelle des jeunes, n'ait "pas été compris par tous".
    Dans une déclaration solennelle une demi-heure après l'annonce de la décision de Jacques Chirac, le Premier ministre s'est efforcé de tourner la page du CPE en proposant aux partenaires sociaux d'engager une discussion "sur la sécurisation des parcours professionnels, la précarité et l'insertion des jeunes dans l'emploi".
    Douze semaines après avoir annoncé le CPE sans concertation avec les partenaires sociaux, Dominique de Villepin a dû se résoudre à constater son échec devant l'ampleur de la crise sociale provoquée par sa décision. La déclaration n'a duré que quatre minutes.
    "Les conditions nécessaires de confiance et de sérénité ne sont réunies ni du côté des jeunes, ni du côté des entreprises pour permettre l'application du contrat première embauche", a constaté le chef du gouvernement, de retour de l'Elysée où il avait participé à la réunion de Jacques Chirac avec les parlementaires UMP.
    "Sur le rapport des présidents des groupes parlementaires et des responsables de la majorité, j'ai proposé au président de la République, qui l'a accepté, le remplacement de l'article 8 de la loi pour l'égalité des chances par des mesures en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes les plus en difficulté", a ajouté le Premier ministre.
    "La nouvelle proposition de loi sera présentée dès ce matin", a-t-il précisé. Les parlementaires UMP chargés depuis une semaine de la préparer devaient tenir une conférence de presse à 11h30 à l'Assemblée nationale.
    Au delà de ce constat, Dominique de Villepin s'est efforcé de tirer les leçons de la crise. Le Premier ministre a émis un regret, que le CPE n'ait "pas été compris par tous".
    "J'ai voulu agir vite, parce que la situation dramatique et le désespoir de beaucoup de jeunes l'exigent", a-t-il expliqué. "J'ai voulu proposer une solution forte, parce que j'ai la conviction qu'au delà de l'engagement nécessaire de l'Etat, seul un meilleur équilibre entre plus de souplesse pour l'employeur et plus de sécurité pour les salariés nous permettra de rompre avec le chômage dans notre pays. Cela n'a pas été compris par tous, je le regrette".
    Le Premier ministre a enfin tenté de tourner la page et de se projeter dans l'avenir, en proposant aux partenaires sociaux une "discussion sans a priori sur la sécurisation des parcours professionnels, la précarité et l'insertion des jeunes dans l'emploi". "Le débat est désormais ouvert, nous ne devons pas le refermer", a-t-il dit.
    Estimant que la crise du CPE révélait "une anxiété sociale autant qu'un désir de modernisation", il a insisté sur les "objectifs au coeur de l'action gouvernementale au cours des prochains mois": "donner à chacun sa place, créer des emplois, créer de la croissance", "préserver notre modèle social en l'adaptant".
    "Notre responsabilité, c'est de préparer l'avenir de notre pays. Je souhaite que nous nous retrouvions tous ensemble pour avancer", a conclu le Premier ministre.

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